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à bicyclette ….

Alors voilà aujourd’hui Zazabelle (clic sur le nom) nous demande pour son atelier de raconter un souvenir lié à la bicyclette, ah oui, vous devez aussi dire si c’est réel ou inventé, voilà je crois que j’ai tout précisé.

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C’était, il y a bientôt trente ans, eh oui  le sablier du temps ne prend pas de pause lui. Ah il devrait,  rien que pour aménager une plage de récupération, parfois cela s’avère nécessaire. Je disais donc, nous étions partis tous les quatre, non pas Babouche ni Volga qui devaient être à l’état d’étude dans les gènes de leurs ascendants, mais mes enfants, mon mari et moi sur les routes de la campagne messine pour une petite promenade à vélo par cette belle journée d’été.

En ce mois d’août la circulation était pratiquement inexistante sur cette départementale traversant le massif forestier. A. suivait son père et E. pédalait devant moi. Après un arrêt près de l’enclos aux cerfs pour caresser les moins peureux et les plus friands  de pain sec, nous reprenions la route direction Metz. Les petites jambes moulinaient bien fort mais après le virage la descente s’annonçait et là plus d’effort il n’y avait qu’à se laisser aller.

Le petit vélo d’E. était loin derrière celui d’A. qui  profitait déjà de la pente,  mais après la courbe ce que je vis me glaça d’effroi d’un seul coup. Le vélo gisait sur le bas côté et ma fille debout ,  pas loin,  pleurait. Le gravier avait eu raison de la stabilité de la bicyclette et le dérapage était inévitable, la chute aussi. Sitôt arrivée à côté d’elle, je vis de suite que ses pleurs n’étaient pas factices, dermabrasions sur les bras et les jambes et bouche sanguinolente,  il fallait la mener rapidement chez un médecin ou même à l’hôpital.

Pour celles et ceux qui pensent mais pourquoi n’a – t – elle pas téléphoné, je rappelle qu’à cette époque le portable n’existait pas, en France le premier téléphone mobile est apparu en 1992 et aussi que nous étions bien loin de toute cabine téléphonique. Pas très loin du médecin par contre, donc nous nous sommes remis en route tout doucement pour emmener ma fille à son cabinet. Là comme je le prévoyais, après un examen complet, le médecin nous dirigea vers les urgences en stomatologie. Il y avait en effet de fortes chances que la mâchoire soit atteinte, je venais juste d’apprendre par ma fille que c’était sur la sonnette qu’elle était tombée en premier.

Bingo ! double fracture, devant moi la radio était vraiment explicite, nullement besoin d’avoir le compte rendu. La suite, je vous assure qu’elle n’a pas apprécié du tout, étant dans l’incapacité pendant deux mois d’ouvrir la bouche, obligée de manger tout mouliné par le biais d’une paille glissée dans un intervalle entre deux dents, intervalle lui-même obtenu par l’extraction d’une dent de lait. Après l’opération ( réduction de la fracture et immobilisation) elle ne voulait pas adresser un mot ( si , si on peut parler quand même )  au chirurgien mais avec le temps sa rancœur s’est apaisé et  elle lui a quand même donné un dessin à la fin de son séjour à l’hôpital . Ce que je ne savais pas, c’est que la nuit  même de son retour à la maison, j’avais de nouveau rendez vous avec les urgences  mais pour son frère cette fois ci, mais ceci est une autre histoire ….

 

14 Réponses

  1. que de soucis avec les enfants quand ils tombent ou qu’ils sont malades mais là elle ne sait vraiment pas ratée la pauvre

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    8 février 2014 à 17 h 46 min

  2. beau récit alors je dirais FAUX pas de blesser voilà hiiiii enfin j’espère ne pas mettre trompé mais tu dis elle était debout le vélo gisait pas loin donc éjecté pas de coup de sonnette en tombant impossible
    bisousssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss Jazzy et bravo

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    8 février 2014 à 17 h 52 min

  3. Pingback: RECAPITULATIF ATELIER 5/ 2014 SOUVENIR | chez ZAZABELLE

  4. que dire..une jolie histoire bien racontée et je pencherai comme patou sur une histoire inventée ou arrangée..oups pourvu que je n’ai aps trot sinon ta fille va nous en vouloir!!!!!!
    bonne fin de we
    bisous

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    8 février 2014 à 19 h 24 min

  5. La maman de mes filles étant infirmière à Bon-secours, je n’ai jamais eu ni à les emmener en urgence aux urgences et je peux dire avoir beaucoup apprécié cette réalité. Ta narration me rappelle beaucoup de leur bobos. Aucun n’a jamais été aussi grave que celui de A.

    De mon côté tu me rappelles un souvenir des plus cuisants qui m’est arrivé à Nice dans un vieux vélodrome en bois. A l’époque, ce sont les parents qui faisaient office d’urgences…

    Tu me rappelles aussi, qu’en Martinique en chahutant avec mon frère je me suis éclaté la langue. Je fais court : elle a été recousue sans que je puisse être anesthésié (1962 / hôpital militaire / aucun anesthésiant pouvant convenir à un enfant de 9 ans / il fallait me recoudre / ils étaient trois à me tenir).

    En regagnant la voiture de mes parents dans la cour de l’hôpital, mon père accompagné de ma mère et du chirurgien militaire, m’a tancé car je m’étais installé dans sa voiture (atrocement traumatisé et en colère) sans dire au revoir à Monsieur l’officier chirurgien. Ma réaction : un ÉNORME et RETENTISSANT « mer rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr de ! Chez nous pour nous les enfants le « zut » était l’extrême grossièreté que nous pouvions nous risquer à dire et encore…

    Mon « merde » au docteur, je ne l’ai jamais regretté, je n’ai pas été puni, j’ai passé des semaines avec les fils sur la langue.

    Amusant qu’au détour d’un blog des souvenirs resurgissent et ce n’est pas désagréable.
    Bonne soirée, @mitié de Metz, Marc.

    Merci pour ton commentaire sous mes dernières créations pixellisées.
    Tu m’as fait sourire car tu me parles de tissus.
    Au cours des vernissages des mes expositions il a toujours été question de « cela ferait des tissus extraordinaires… »
    A bientôt.

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    8 février 2014 à 20 h 14 min

  6. Ah ! Moi, je pense qu’elle est vraie, cette histoire, si bien relatée Gisèle !
    Bonne poursuite de cette soirée à toi !
    Bisous.

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    8 février 2014 à 20 h 37 min

  7. Félicitations ! C’est avec grand plaisir que je viens t’annoncer que tu vas bientôt être nominé(e) pour ton merveilleux blog afin de recevoir le Prix «The Cracking Chrispmouse Bloggywog Award. Ce sera à vérifier sur mon blog en date du 8 février 2014 lorsqu’il sera publié. Continue ton très bon travail fort apprécié de tous et toutes ! Merci. Colette.

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    8 février 2014 à 22 h 44 min

  8. Florence – Testé pour vous
    Bonjour…oh, moi, je parle de gaz, de fesses et toi, oh, tu as fait un récit qui m’a fait froid dans le dos…Je pense que c’est vrai…tu racontes avec tant de détails…Pour moi, si, si, c’est vrai
    Oh la peur que tu as du avoir…J’imagine la panique…(et là j’avoue que c’est bien pratique les téléphones portables en pareil cas…hein c’est vrai ?)…puis la mâchoire cassée, pauvre gamine, elle a du souffrir un maximum quand même…je soupire..
    En fait, vous avez fait une balade mémorable hein ? Dis, une fois que la mâchoire a été remise en fonction, que l’accident n’est devenu qu’un mauvais souvenir, tu as un jour proposé à ta petite « on se fait une promenade à vélo, regarde, il fait beau « ….si elle a dit oui, elle a un sacré courage…Tu viendras me dire si c’est vrai ou faux d’accord ?
    A très bientôt et sacré récit

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    9 février 2014 à 9 h 11 min

  9. ..ben moi, je pense que c’est vrai….je ne sais pourquoi, trop de détails….sourires! J’attends avec impatience la suite……
    Gros bisous du jour de Mireille du Sablon

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    9 février 2014 à 15 h 10 min

  10. claudielapicarde

    On ne sait jamais avec les enfants donc je vais dire que c’est vrai.
    Si c’est le cas elle doit s’en souvenir encore.
    Bonne soirée.

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    9 février 2014 à 17 h 17 min

  11. voay1

    ca ne peut q’être vrai, ça ne s’invente pas, ces choses là. Si ça ne l’est pas, alors….. chapeau !!! Bises d’ici

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    9 février 2014 à 17 h 25 min

  12. Bon je viens répondre à la question vrai ou non . Oui, tout est rigoureusement exact , pour la sonnette oui ma fille est tombée dessus et a ensuite glissé sur le macadam. Un casse tête sans fin pour varier les menus et surtout les sensations , pas facile le mixé pendant plusieurs mois et un estomac qui a eu beaucoup de mal à reprendre ensuite un régime normal . Le vélo non il n’a pas été remisé aux oubliettes ni le petit ni le vtt plus tard mais une certaine appréhension des descentes subsiste .
    Bonne journée à toutes et tous
    Bisous

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    10 février 2014 à 13 h 40 min

  13. snifff perdu mi bisousssssssssssssssssssssssssss

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    10 février 2014 à 19 h 08 min

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