défi 232 des croqueurs de mots

Les Cabardouche (clic)  à la barre du bateau des croqueurs pour la quinzaine nous propose :

Au pays de PADI-PADO on a supprimé tous les « i » et tous les « o » .

Racontez une visite au zoo de PADI-PADO sans jamais utiliser, ni la lettre « i » ni la lettre « o ». Vous décrirez ainsi un ou plusieurs animaux.

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Juste à l’entrée du parc, perché dans un grand arbre, l’ara s’exclame « caramba » avec un superbe accent du pays de là – bas. Revêtu de sa tenue de gala, la bête au plumage bleu et jaune éclatant se pavane, une star avérée.

À quelques pas de là, les chameaux prennent la pause, les yeux fermés, la tête perdue dans des rêves de sable. Pas de tempête, pas de grande marche, seulement garder ce parfum du désert ancestral.

À quelques mètres d’eux, le lama au pelage brun et blanc, s’avance prudemment, passe sa langue sur ses dents en regardant les sachets des passants. La caresse est superflue, l’herbe, la salade, un régal à quémander.

L’émeu aux plumes chamarrées tend le bec en même temps, quel sera le gagnant à ce jeu-là, le plus leste, le plus affamé ? Nul ne peut le révéler.

Le lama a cependant un avantage attesté, des dents à l’allure de raclette, une chance.

Jugez – en,  je ne mens pas .

Là- bas, dans la fausse savane les zèbres étalent leur pyjama à rayures. Les fauves ne cherchent pas à les attraper .

La panthère au pelage lustré a d’autres clefs à l’heure du déjeuner, elle attend sans chasser sa part de barbaque qu’amène la généreuse créature à heure stable.

Regardez dans leur espace réservé les bébés éléphants s’amusent sans retenue , heureux de se mettre à l’eau dans le ru . Le panda, perché sur l’ arbre là – haut, en est baba .

 

 

Après la faune à sang chaud , repérez  la sphère aux cages de verre,  et entrez chez  les squamates.

Les serpents à la peau verte se chauffent à la lueur d’un faux astre. Les lézards se débarrassent de leurs mues sèches, heureux de leur jeune  peau.

L’agame barbu dresse sa tête face au varan du désert, quelque peu perplexe devant cet énergumène à l’allure revêche.  

Ah ! dans le parc un appel pressant des hauts parleurs se répète, à présent l’heure est venue de s’en aller sans tarder  . Zut et zut, le temps est un sacré farceur !