Impossible dialogue
Pour le défi 235 des croqueurs de mots Dominique ( clic) à la barre du bateau des croqueurs nous propose nous propose
De faire dialoguer deux personnages connus, réels ou fictifs
Mais n’ayant pas vécu à la même Époque.
OU
* De faire dialoguer un personnage fictif ( Humain ou Animal )
Avec son Créateur
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Seconde possibilité
D’ écrire une UCHRONIE
*Une « Uchronie » étant un récit imaginaire, qui a pour point de départ un Événement Historique dont on modifie à sa convenance et selon son imagination, l’évolution et l’issue.
J’ai choisi de faire dialoguer un personnage fictif avec son créateur avec cette réédition d’un billet de 2016:
Kay Scarpetta pour ceux qui ne la connaisse pas est un médecin légiste, elle est née à Miami . C’est l’héroïne de romans policiers de Patricia Cornwell .
Aujourd’hui Kay Scarpetta est ravie, elle va enfin pouvoir rencontrer Patricia et lui dire tout ce qu’elle a sur le cœur depuis tant d’années . Les rayons lumineux d’un soleil radieux balayent le jardin de la maison , confortablement installée dans la balancelle du jardin , Kay guette Patricia . Le vrombissement d’une Ferrari lui signale que celle – ci ne va pas tarder à arriver . La sonnette retentit, Patricia s’avance dans l’allée un grand sourire aux lèvres. Une démarche assurée note de suite Kay, de magnifiques yeux bleus traduisant un regard franc et décidé .
_ “ Bonjour Patricia , heureuse de pouvoir enfin te rencontrer, tu n’étais pas très accessible ces derniers temps , prends place je t’en prie .” dit – elle en lui montrant le confortable fauteuil de jardin .
_ “ Non, en effet de multiples soucis que j’ai enfin réussi à résoudre “
_ “ un rafraichissement, avec ou sans glace ?”
_ “ Avec si tu veux bien “ acquiesce Patricia
_ “ Patricia , j’espère que tu ne vas pas le prendre mal, mais j’ai plusieurs griefs à t’adresser. Je voulais vraiment t’en faire part depuis un moment, alors avant que tu ne donnes une suite à mes aventures, je voudrais que tu prennes conscience de certains problèmes qui m’interpellent . Voilà , Scarpetta pour toi est une femme au charme certain, blonde quinquagénaire d’origine italienne, tu m’arrêtes si je dis une bêtise .
_ “ Continue …”
_ “Alors franchement, je ne comprends pas du tout pourquoi Angelina Jolie a été choisie pour me représenter . Je n’ai jamais dit qu’elle manquait de charme , ceci dit, mais que diable, elle est juste un tantinet trop , comment ne pas être vexante , trop “ bimbo “ pour coller à mon personnage . Tu ne crois pas ? Je te rappelle aussi que physiquement je suis solide, pas très grande .
_ “ Oui je sais, mais la Fox sans raison en a décidé ainsi et tu sais je n’ai jamais vraiment imaginé son visage , l’essentiel étant qu’elle ait du charme et un caractère bien trempé comme toi , la taille, les cheveux tout ça peut s’arranger facilement au cinéma.”
_ “ Hmmm, passons sur ces mémoires mortes chez toi, quand il ne restera que poussière de la vision de ton héroïne, tu penseras peut être différemment. A propos de ce film encore , pourquoi donc n’est – il pas encore sorti ? Signe suspect d’un problème non depuis 2009 ? Le point mort pour Scarpetta alors que Monique Lamont elle a droit à la sortie “
_ “ Je te rappelle que c’est un téléfilm “ tolérance zéro” rectifie Patricia
_ “ Oui, une peine d’exception pour moi si je comprends bien. L’instinct du mal je te rappelle quand même que je le rencontre tous les jours à la morgue, que cette espèce de havre des morts n’est jamais désert , que le registre des morts ne connait pas la page blanche même si on note parfois un cadavre X . Bon oublions donc cette injustice .
_ Qu’est ce qui t’a pris de me faire mener une vie personnelle si difficile presqu’inhumaine ? Un véritable festival : divorce , attentat, la souffrance se répand comme une trainée de poudre , et je ne parle même pas du dossier Benton, tu me fais croire qu’un voile rouge s’est abattu sur lui et il réapparait postmortem . On pourrait croire que tu aimes souffler un vent de glace sur les cœurs avec une monnaie de sang comme signature .
Et Marino? tu aurais quand même pu me trouver un associé un peu moins caricatural, c’est un baton rouge de dynamite cet homme, macho, intolérant, un soupçon “vulgaros” en plus, qui fume comme on respire, une combustion non stop de cigarettes qui empeste. J’ai apprécié de ne pas trop l’avoir dans les pattes dans la poursuite de Mordoc mais bof la fin n’est pas trop à mon gout .”
_ “ Mais Marino, il s’est amendé au fil du temps non ? “
_ “ Oui, c’est sur, le médecin ne lui autorise aucun écart concernant la cigarette mais qui sait si tu ne vas pas lui permettre dans le prochain livre de retrouver ses vieux démons !”
_ “ Bon , j’ai bien pris note Kay , promis ce ne sera pas le chaos pour votre collaboration” .
En italique les titres des romans de Patricia Cornwell où Kay Scarpetta intervient
Roman policier, film policier, je n’en suis pas une grande friande, je ne connais pas Kay, mais j’ai aimé ton dialogue, c’est vrai quoi qu’en pense un personnage de sa vie… de personnage ! Entre nous il me semblait bien qu’on avait connu ce genre de défi, pas de souci, on remonte ou on invente…. merci, bises, jill
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13 avril 2020 à 0 h 17 min
Excellente réédition pour relever le défi, Gisèle ! Je ne connais pas Kay Scarpetta. Je n’ai pas tellement lu de romans policiers ! D’ailleurs, le temps me manque pour la lecture. Ce n’est pas que je n’aimerais pas, loin de là ! Bravo pour ton défi magnifiquement relevé !
Bonne semaine,
Bises♥
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13 avril 2020 à 1 h 32 min
Bonjour d’Angers …
Haletant ces romans mais … ce ne sont que des romans … la vraie vie est souvent … imprévisible …
Confinement :
Avis aux grands-parents ! Vu que vos petits enfants vous manque, à la fin du confinement on vous les laisse 2 mois !
Bonne journée … Amicalement … Claude
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13 avril 2020 à 7 h 21 min
superbe bonne journée bises
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13 avril 2020 à 7 h 36 min
Coucou Jazzy.
Tu as bien fait de rééditer cette conversation entre cette héroïne de romans (et film policiers) et son auteur. Merci.
Bises
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13 avril 2020 à 8 h 09 min
J’ai bien apprécié cette conversation. Bon lundi de Pâques. Bises
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13 avril 2020 à 8 h 18 min
Merci de nous éclairer un peu sur cette personne que je n’ai pas lue c’est pas trop mon répertoire
Mais ton récit tient la route
Bonne semaine
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13 avril 2020 à 8 h 55 min
On voit que cette Kay a le cœur bien lourd et nous en fait part grâce à toi. J’aime beaucoup ton dialogue , très vivant
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13 avril 2020 à 10 h 15 min
Je suis trop ignorante dans le domaine pour que cela me parle vraiment, mais j’ai lu ton dialogue pour savoir comment les chioses allaitent s’arranger entre elles deux…
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13 avril 2020 à 10 h 19 min
J’ai beaucoup aimé, d’autant plus que j’aime beaucoup les romans de Patricia Cornwell et son héroïne bien sûr. Je crois les avoir tous lus ou presque. Merci. Belle semaine. Bisous
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13 avril 2020 à 10 h 45 min
Je connais bien ce personnage. J’ai lu pratiquement tous les livres de Patricia Cornwell . C’est une bonne idée de faire dialoguer un personnage avec son créateur. Apparemment, ,Kay a beaucoup de griefs à lui exposer.
Bonne semaine
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13 avril 2020 à 13 h 09 min
Bonjour Gisèle,
Je dois avouer que je ne connaissais ni l’ écrivain ( doit-on dire écrivaine, peut-être ; mais je ne trouve pas cela très joli) ni l’ héroïne, mais j’ai beaucoup aimé le dialogue qui tu as su instaurer entre elles.
(Cela me rappelle celui que j’avais écrit entre Agatha Christie et Hercule Poirot) .
Je te remercie de ta participation Gisèle !
Belle fin de Lundi de Pâques
Bises
Dominique
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13 avril 2020 à 13 h 24 min
…tu m’épates toujours autant, quel bel exercice et tu excelles en la matière…tu aurais du être écrivaine…
il n’est jamais trop tard…
Bises du jour
Mireille du sablon!
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13 avril 2020 à 14 h 14 min
Coucou Gisèle c’est un dialogue savoureux , moi qui adore cette auteure, bravo c’est super bien écrit . Bisous MTH
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13 avril 2020 à 14 h 54 min
Si tous les personnages fictifs pouvaient faire ça les dialogues seraient savoureux.
Imagine Edmond Dantes qui reproche à Dumas sa période en prison.
Zola aussi aurait eu des reproches !
Bon lundi de Pâques.
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13 avril 2020 à 15 h 04 min
les personnages récurrents de roman deviennent presque des personnes réelles.
Tu as bien fait de la faire parler. Bises
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13 avril 2020 à 17 h 15 min
Excellent dialogue imaginé entre Patricia Cornwell et Kay Scarpetta !
Bisous
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13 avril 2020 à 18 h 01 min
Pingback: Défi 235 mené par Dominique (Mes Antidotes) : Vos participations – le blog de la communauté des croqueurs de mots
Tu as l’air de bien connaître ton sujet. Je suis fan de séries policières et le personnage de Kay est très bien campé. Bravo Jazzy !
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14 avril 2020 à 16 h 07 min
Dialogue bien documenté et argumenté, Jazzy ! Ce doit effectivement être frustrant de ne pas se reconnaître dans le personnage censé vous représenter… Portez-vous bien, de la part des Cabardouche.
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18 avril 2020 à 20 h 31 min
j’ai lu certains des romans mais n’ai pas suivi les films qui en ont été tirés. Croustillant ce dialogue merci de l’avoir repris bises
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25 avril 2020 à 18 h 13 min