Défi 239 des croqueurs de mots
Jeanne Fadosi ( clic ) à la barre du bateau des croqueurs de mots pour la quinzaine nous invite à écrire un petit texte en prose ou en vers portant sur un moment (passé, présent, à venir, réel ou imaginaire) particulier (joyeux, saugrenu, étrange, stressant, agréable …)dans lequel l’électricité (ou son absence) y a joué un rôle important. Mots imposés à inclure (ambre, ampoule, appareil).
Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre , et quand je dis vingt, je suis bien en dessous de la réalité , je pourrais facilement multiplier ce nombre par 3.
Peu de temps après la rentrée scolaire au lycée, en seconde , il nous est proposé, pour parfaire nos connaissances dans cette matière , de participer le mercredi après – midi à des ateliers de sciences naturelles . Fascinée par ce domaine , je réponds de suite positivement , le principe de base étant de réaliser soi – même certaines expériences , des dissections certes mais pas seulement, de nombreuses observations microscopiques, identifications ( de groupe sanguin par exemple ) aussi .
Tout se passe très bien, jusqu’au jour où sur nos paillasses nous devons étudier le mouvement réflexe d’une grenouille dite spinale ( le seul centre nerveux intact étant la moelle épinière ) . Je vous rassure de suite, nous n’avons pas à couper l’encéphale nous mêmes pour empêcher tout mouvement volontaire , non, le batracien est déjà préparé quand nous prenons place dans la salle .
Devant chaque élève se trouve un scalpel, des pinces, un appareil à électrodes amenant le courant électrique, muni d’ une petite ampoule diffusant une couleur ambre quand ce dernier passe .
Dans un premier temps il s’agit de simplement pincer l’extrémité d’une patte postérieure de l’animal et voir quelle réaction se déclenche. Dans un deuxième temps de stimuler par le biais de l’électricité les deux parties du nerf sciatique dégagé et coupé après dissection et d’observer ce qui se passe selon l’endroit où est appliqué le courant électrique. J’hésite quelque peu , impressionnée par les battements cardiaques que je perçois en tenant la grenouille. J’ai beau me dire qu’elle ne sent plus rien puisqu ‘elle est décérébrée, je tarde à passer à la dissection.
J’en suis là de mes réflexions quand ma voisine de droite, qui n’a certainement pas bien compris les différentes étapes de l’expérience, envoie directement le courant sur le pied de la grenouille au lieu de le pincer . D’un bond phénoménal cette dernière s’élance dans les airs prête à battre le record du monde du saut batracien et atterrit sur mes pieds . Inutile de vous dire que j’en reste baba , sidérée par ce réflexe décuplé. Il me faudra toute la persuasion bienveillante et attentive de l’enseignante pour continuer l’expérience et ne pas faire comme ma voisine ,tétanisée, qui ne voudra plus rien entendre et quittera la salle pour ne plus jamais participer à ces séances .
Depuis 2016 la dissection des souris et grenouilles n’est plus autorisée pour les cours en sciences et vie de la terre.
Oh ! Oui, je me souviens, Gisèle, tu en as déjà fait mention, de cela, il y a quelques années !
Je n’aurais pas aimé non plus participer à ces séances, tu sais !
Bravo pour ton texte et pour ton illustration bien à propos !
Bon lundi,
Bises♥
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28 septembre 2020 à 2 h 37 min
J’aurais fait comme ta voisine même pire je n’aurais jamais touché à la grenouille. Avec toute la bonne volonté du monde, je n’aurais pas pu. Belle semaine et bisous
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28 septembre 2020 à 5 h 56 min
2016………. waouh ! Mais c’est tout à fait récent !!!!!! Je ne me rappelle plus pour mes enfants s’ils ont participé à cela mais par contre moi, je me suis revue de suite dans le même cas, n’osant pas touché à ce pauvre batracien…. J’en ai gardé un triste souvenir que tu réveilles bien involontairement !
bisous et bonne journée
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28 septembre 2020 à 6 h 36 min
Heureusement que cet expérience en sciences naturelles n’est plus autorisée ! Tu as du faire des cauchemars après cette aventure ! 😉
Bises
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28 septembre 2020 à 7 h 46 min
oui des souvenirs merci pour ce partage
bises bonne journée
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28 septembre 2020 à 8 h 09 min
Je n’aurait pas aimé ce genre de séance….Beau texte et photo. Bonne journée
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28 septembre 2020 à 8 h 34 min
Bonjour d’Angers,
Électricien que je suis, l’électricité m’a fait vivre !
Bonne journée … Amicalement … Claude
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28 septembre 2020 à 9 h 53 min
Je n’ai jamais vécu ce genre d’expérience et j’en suis ravie.
Je n’aurais pas pu toucher la grenouille.
bon lundi.
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28 septembre 2020 à 10 h 32 min
Une expérience qui laisse des traces pendant longtemps…. je me souviens de ce genre de manipulations, j’avoue ne jamais avoir couru après….
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28 septembre 2020 à 12 h 03 min
Bonjour,
Défi bien relevé, pour ce genre de cours… j’allais dans le couloir ou la cour, je n’aimais pas.
Bonne journée
Bises
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28 septembre 2020 à 13 h 39 min
Oh Mon Dieu la pauvre grenouille, je n’aurais pas pu faire ce genre d’expérience, il me semble qu’il nous avait été donné de faire quelque chose de ce genre avec une tête de chouette, tu connais ma phobie des plumes et mes camarades de cette époque aussi, et bien sur il y en a eu une qui me la mise dans la main, j’ai poussé un cri strident et me suis retrouvée dans le couloir, c’était l’horreur absolue, je tremblais ,un mauvais souvenir, quand même Gisèle pauvre grenouille! bisous c’est du passé, je ne t’en veux pas MDR MTH
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28 septembre 2020 à 14 h 03 min
Ho Gisèle mais c’est pas gentil de faire des choses comme ça cour ou pas, punaise pauvre grenouille même si soit disant elle sente plus rien….beurk…
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28 septembre 2020 à 15 h 24 min
Oh ton beau texte me rappelle un bien mauvais souvenir… Lors de cette séance que je trouvais traumatisante (pauvres grenouilles sacrifiées pour ces expériences) en cours de sciences naturelles, je suis tombée dans les pommes !!! C’était réussi. La prof était dans tous ses états…
Biz
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28 septembre 2020 à 15 h 51 min
Oui, tu éveilles des souvenirs.
Heureusement, cela ne m’a pas empêché plus tard de prendre des grenouilles dans mes mains.
C’est vrai que ces cours existaient.
Bon après-midi Jazzy.
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28 septembre 2020 à 16 h 27 min
…juste envie de rire par cette aventure et je comprends ton émoi.
Je me rappelle du cours sur la cervelle (beurk) et celle des poumons de lapin, j’adorais lui gonfler les poumons avec une paille…expérience que je recommençais volontiers devant mes petites soeurs à la maison…
Bises du soir
Mireille du sablon
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28 septembre 2020 à 18 h 28 min
Oh la la… la case grenouille, était un passage obligé, labo de chimie, blouse blanche, je retrouve jusqu’aux odeurs… J’ai vraiment détesté cette expérience. La grenouille dans les airs, c’est tragi-comique… Merci Jazzy, bises des Cabardouche.
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28 septembre 2020 à 19 h 59 min
Coucou Gisèle
Un bien mauvias souvenir qui me revient ! Tout comme toi, probablement en seconde aussi ???, je me suis retrouvée avec une grenouille morte sur ma petite table en salle de sciences… scalpel et pinces aussi…. Déjà, rien que de voir une grenouille morte, je tournais de l’oeil.. Quand la prof nous a demandé de l’ouvrir et de bien regarder l’interieur de cette bestiole… j’ai tout bonnement refusée, prise de nausées…. Bon, j’ai eu un zéro ! J’ai du expliquer aux parents pourquoi j’étais aussi nulle dans cette matière… : pas gagné là non plus ! surtout que maman voulait absolument que je sois « laborantine », la pauvre femme… elle a vite déchanté ! Pourquoi ?? ça ! une lubie de mère !
Un récit magnifiquement raconté, Gisèle ! Bravo !
Merci bcp et gros bisous
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28 septembre 2020 à 20 h 49 min
Jamais je n’aurais pu faire ça…et pourtant j’aimais les sciences.
Annie
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28 septembre 2020 à 23 h 02 min
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Heureusement que j’ai échappé à cela , je n’aurais jamais pu faire du mal à un animal pour le « plaisir » de la science
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29 septembre 2020 à 13 h 19 min
Brrr … pauvres grenouilles. 2016, c’est tout récent ! Moi je me souviens juste de ce que au collège, j’ai refusé fermement et j’ai dû en être punie. au lycée déjà, notre professeur avait des principes qui allaient contre l’utilisation de ces expériences; merci pour le partage bises
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29 septembre 2020 à 17 h 52 min
Ah ! Ces grenouilles qu’on nous donnait à disséquer à moitié endormies. Si notre ministre de l’écologie avait été là elle aurait mis de l’ordre dans tout cela.
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29 septembre 2020 à 19 h 22 min
Quelle horreur! Pauvre grenouille;Il y a de quoi être traumatisée . J’en ai fait moi aussi, au lycée des dissections de grenouille …
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29 septembre 2020 à 22 h 07 min
Tu m’as fait retourner dans ma salle de sciences… Je suis contente qu’on ne dissèque plus les grenouilles ou les souris.
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3 octobre 2020 à 9 h 26 min
j’adore ta photo 🙂 comme c’est un temps que j’ai connu compte-tenu de mon grand âge 🙂 je suis tout à fait dans le bain de ton récit …sauf que ce n’étaient pas les cours qui avaient ma préférence et loin de là !
par contre pour le thème je dis bravo 🙂
bisous
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4 octobre 2020 à 11 h 38 min
Ah ces pauvres grenouilles, elles subissent hélas beaucoup de tortures allant de la dissection (que j’ai bien connu aussi) à l’arrachage de leurs cuisses sans aucune humanité. Il y a bien longtemps que je n’en mange plus.
Par contre comme Eglantine je te dis bravo pour le thème;)
Bisous.
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15 octobre 2020 à 19 h 39 min