Si les soucis …..
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Si les soucis sur toi ne font que s’abattre
Qu’ en abondance arrive la malchance
Reprends confiance en toi et puis avance
Donne l’accolade à ton envie de te battre
En accord avec elle trouve l’espérance
La vie s’aborde parfois comme au théâtre
Abreuve toi d’envies pour tenter ta chance.
Au creux de la nuit ….
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Au creux de la nuit, dans l’obscurité d’un appartement aux volets clos, le clic discret d’une porte qu’on refermait perça là silence. Voilà bien longtemps qu’elle en avait envie , mais cette nuit elle trouva la force de tout quitter et surtout de le quitter . Cet homme qu’elle avait aimé au point de se laisser complètement phagocytée par son amour , aujourd’hui c’était sans regret qu’elle renonçait à lui .
Non, elle n’aurait jamais du l’épouser , son premier mariage avait été un échec, elle aurait du se méfier, mais il avait tellement de charisme qu’elle avait cédé aux sirènes de Cupidon . Il lui avait fallu du temps pour comprendre que s’effacer devant lui ne menait à rien , que l’estime qu’il avait de lui même était plus que disproportionné, qu’il n’était lui – même que parcequ’il la réduisait au silence .
Quand il avait commencé à exploiter ses talents de peintre, elle avait pensé que c’était absolument normal , il maitrisait cent fois mieux la communication qu’elle même . C’était lui qui trouvait le meilleur emplacement, les galeries où exposer , les médias à prévenir .
Ils avaient pourtant tout pour être heureux, cette même passion pour la peinture , l’art au centre de toutes leurs préoccupations mais un jour il avait franchi le cap en s’appropriant la paternité de ses fameuses toiles qu’elle signait de son nom d’épouse . Au début elle ne s’était pas aperçu de la supercherie puis un jour elle découvrit la ruse mais elle accepta car le succès économique était bien présent et il savait bien la convaincre que c’était lui que le public aimait et non l’obscure épouse .
Elle aimait peindre ses “ grands yeux” et ne s’arrêtaient pas de les multiplier pour le plus grand plaisir de cet homme qui la maintenait sous sa coupe . Un manipulateur hors pair qui savait la déstabiliser au point de lui faire perdre toute confiance en elle , la culpabiliser pour qu’elle accède à sa demande . Mais là, elle en avait terminé avec cette dépendance , elle avait trouvé le courage de s’éloigner, de redevenir elle même , un autre combat allait commencer maintenant pour rétablir enfin toute la vérité .
Si vous ne l’avez pas encore vu je vous conseille ce film de Tim Burton “Big eyes” dont je me suis inspirée pour ce billet, c’est l’histoire vraie de Margaret et Walter Keane , une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art .