Rendez–vous reflets
Pour les rendez – vous reflets qu’organise Annie instants de vie 54, en hommage à Marc de Metz , un clic sur le logo.
Je vous propose une petite promenade au bord de l’eau . D’abord avec ces cormorans qui se sèchent les plumes pres de la digue .
Puis sur la jetée avec une vue sur le St Quentin qui a bien du mal à se voir net dans la Moselle tant le vent est fort .
Nous irons ensuite le long du canal où les branches des arbres montent des blancs en neige
Actuellement, ( mes photos datent du 25 mars ), le vert doit être de rigueur, la végétation ayant bien progressé même avec ce vent du nord est .
Le mot mystère
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le mot à trouver : battologie : répétition oiseuse voire fastidieuse des mêmes pensées avec les mêmes termes .
Quand Lottie découvrit le ciel de ce mercredi matin , un tantinet agité par quelques moutons roses , elle obéit à son premier instinct, chercher son appareil pour prendre en otage dans sa boite ces instants fugaces que son oeil gobait avec délice . Son gilet sur les épaules, elle ouvrit largement la fenêtre. Il ne gelait pas encore ce jour là mais elle était persuadée que la neige annoncée depuis quelque temps ne tarderait pas .
Blottie dans son abri du balcon, une mésange ôtait tranquillement l’enveloppe d’une graine de tournesol . Abolie la méfiance de l’humain , la faim était la plus forte . Lottie s’obligea à regret à ne pas prolonger son observation pour permettre à d’autres passereaux de venir .
L e lendemain matin la neige s’invitait de manière continue toute la journée, mais il fallut attendre la nuit pour que le blanc s’empare du paysage . Lottie n’eut de cesse d’aller fouler cette poudreuse , obole d’ un ciel hivernal . ( stop ! la battologie n’est pas loin ! ) . Elle sortit donc sans oublier de se protéger les oreilles , elle n’avait aucune envie qu’une otite et l’algie qui en découle la clouent au lit , pas question d’être à la botte d’un virus ou d’une bactérie qui traine .
Dès que le soleil commença à jouer sa partition ce fut magique , une vraie symphonie en blanc majeur où chaque mouvement s’imprégnait d’ombre et de lumière .
Elle ne tarda pas à appeler Elliot pour qu’il l’accompagne au bord du canal. Là ce fut vraiment l’émerveillement , un paysage féérique s’offrait à eux avec Phébus jouant les orfèvres ( stop ! battologie ) .
Ils finirent leur promenade toujours au bord de l’eau mais cette fois – ci en direction du port de Metz, non loin de la digue de Wadrineau , en regardant passer les péniches qui empruntent ce bras de Moselle .