Le petit jeu de lettres
Pour le petit jeu de lettres de Lady Marianne un clic sur le tableau
Le mot à trouver : Qui mène une vie luxueuse et débauchée.
Les anagrammes sont soulignées dans le texte .
Susana n’arrête pas de pédaler , elle veut arriver à l’heure pour voir le corso dans son intégralité, prélude à la grande fête de la fin du mois d’aout. En traversant le square des aspérules , elle pense à ce petit mot laissé par son voisin Pasquale dans sa boite aux lettres, presqu’une prière pour qu’elle sorte de chez elle. Après avoir mis pied à terre et attaché son vélo, elle se dirige vers l’esplanade. Un public nombreux se presse contre les barricades, le défilé vient de commencer.
Les épaules bien droites , la tête haute, il a fière allure Pasquale sur son fringuant destrier quand il arrive sur l’esplanade. Adulé par toute la gente féminine il assure en tête de la parade, comme diraient Sandra et son amie Paule deux de ses collègues . Portant le drapeau de la compagnie de danseurs qu’il précède , il le fait tourner en l’air provoquant les ruades de sa monture et la pâleur soudaine de ses admiratrices . Mais c’est à Susana qu’il adresse son plus charmant sourire. Il sait que ce qu’elle a enduré dans son couple dépasse de beaucoup le supportable mais il reste persuadé qu’après toutes ces années de galère, elle peut encore se débarrasser de ses peurs maintenant qu’ils se sont séparés . Elle est venue aujourd’hui, tout n’est pas perdu pour lui redonner goût à la vie à deux, une vie qui n’aura rien de sardanapalesque mais pleine de petits bonheurs au jour le jour .
Le pur sang arabe de l’esplanade
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Prendre une image personnelle d’escalier ou de porte ou de statue et les faire parler ou en parler selon votre ressenti. La photo ne doit pas venir d’Internet. Comme il s’agit quand même de la suite de l’abécédaire , cette fois avec la lettre P, mettre dans le titre de la photo un mot commençant par P.
Le pur sang arabe de l’esplanade .
Cette statue de Christophe Fratin fut donnée par le gouvernement à la ville de Metz en 1852 . Une légende court à propos de ce cheval regardez le bien, lors de l’érection de la statue on fit observer au sculpteur qu’il avait commis une faute dans la disposition des antérieurs et postérieurs , de désespoir il se serait suicidé en se jetant du haut des murs de la citadelle . Il n’en est rien puisque l’artiste continua d’exposer au salon de Paris jusqu’en 1863. Ce qui n’empêcha pas les Allemands de perpétuer la légende pendant l’annexion et de railler les Français en passant avec leurs sections devant la statue .
“ Ce cheval a été fait par les Français et comme tout ce qu’ils font , ils l’ont mal fait . Il marche en avançant les deux jambes du même côté , alors que le cheval marche en avançant la jambe droite de devant avec la gauche arrière ..”
Mais ce qu’ils ignoraient certainement c’est que l’amble est l’allure naturelle des poulains de la race arabe . Cette allure était autrefois tres recherchée pour certain services à cause de la douceur des réactions, c’était la monture des dames voire même des papes .
Ce cheval connut bien des emplacements différents en 1852, il était d’abord à la place de la statue du maréchal Ney , en 1859 il fut placé du côté opposé , en 1889 il fut remplacé par la statue de Guillaume 1er et placé au jardin Boufflers, comme les Allemands préféraient y voir une statue du prince Frédéric Charles de Prusse il fut installé à sa place actuelle , devant le tribunal le 3 mai 1897, Sur les mêmes parterres figuraient deux autres œuvres de Fratin un dogue et un lévrier , à ce jour ces chiens se sont volatilisés , le lévrier en 1944 et le dogue placé après au jardin botanique beaucoup plus récemment puisque j’avais eu l’occasion de le prendre en photo avec mon premier chien .