Mon mois émoi
Pour ce défi du mois écoulé, initié par Renée repris par Martine quai des rimes, un clic sur la photo logo.
Première semaine, la météo est encore bien maussade avec cette abondance de pluie qui n’incite pas du tout à sortir. Heureusement de bien belles cartes arrivent dans la boite aux lettres pour donner un peu de lumière à ce ciel plombé . Merci Martine et Aurore pour cette gentille attention
La semaine suivante changement de programme le gel est à nouveau au rendez – vous accompagné d’une saupoudrée de blanc . Mes allers et retours dans le parc , pour donner aux lapinous de quoi améliorer l’ordinaire, sont fréquents, car ils manquent vraiment de verdure . Autant vous dire que les épluchures de carottes et salades sont bien appréciées .
Avec ces températures négatives arrivent aussi en force les nouveaux variants en Moselle , le sud – africain étant le plus représenté . À quelle sauce allons nous être mangés ? On peut se le demander après la visite d’Olivier Véran à Metz . Eh bien, c’est le statu quo, plus de tests et une accélération pour les vaccinations . Le confinement ? Nous en saurons un peu plus le 6 mars …
14 février , partis de la Maxe jusqu’au port de Metz via la véloroute, nous profitons d’un temps sec bien ensoleillé , le froid bien mordant n’empêche pas les sorties.
Pour notre sortie entre bloguypotines du 19 février, la température s’est nettement radoucie, le printemps semble vouloir prendre de l’avance , et c’est avec un grand plaisir que nous nous retrouvons pour une balade bien agréable en bord de Moselle .
Ce clin d’œil printanier continue sur sa lancée, jusqu’à nous octroyer un 18, 3 degrés sous abri le 21 février.
Le couvre – feu étant toujours de rigueur à 18 heures permet de consacrer du temps à la lecture, car j’avoue qu’à 23 heures il m’est difficile de rester longtemps éveillée .
C’est aussi l’occasion de voir ce que le petit écran nous propose . Je ne sais si vous suivez cette série sur ARTE “ En thérapie “ , mais je la trouve très bien faite , les acteurs y sont excellents et le sujet vraiment très intéressant car il rend compte du travail analytique, venant au secours de la multiplicité des traumatismes de l’âme .
La performance de Frédéric Pierrot est d’une justesse incroyable , car comme il le dit “ Cela nécessite une grande concentration, il faut être authentiquement dans l’écoute , s’attacher à la parle, sans chercher comment le corps doit être “
Des séances où l’écoute et l’empathie sont indispensables , qui rencontrent un écho tout particulier dans ce que nous vivons en ce moment avec la Covid .
Atelier 144 Ghislaine
Pour l’atelier 144 de Ghislaine un clic sur le logo .
Gel, glace, froid, neige, montagne, lac, manteau, craquer ou un texte avec le thème Hiver.
Nous n’eûmes pas à déplacer des montagnes pour nous retrouver en ce mois de février, même si les nouvelles de la progression des variants du virus n’étaient pas franchement encourageantes. Mais heureusement le confinement ne fut pas au rendez – vous. La météo s’était mise au diapason de la sortie en oubliant d’inviter le froid de l’hiver. Le gel si mordant du vendredi précédent et le manteau de neige recouvrant la terre n’étaient plus qu’un lointain souvenir.
Pas de lac sur le parcours mais de nombreux étangs où , ça et là, subsistaient encore quelques vestiges de glace , comme au bas d’un ponton de pêche où deux chiens nous saluèrent tout contents de voir de l’animation . Rassurez – vous aucun n’eut l’idée de nous rejoindre
Un peu plus loin sur le chemin , de drôles de cris dans les arbres nous firent lever la tête. Au début nous n’arrivions pas à apercevoir l’animal qui vitupérait ainsi .
Puis l’oiseau qui craquait à la vue de la corneille sur une branche se mit à voler presqu’en stationnaire sans cesser de l’insulter; une perruche verte qui visiblement n’avait pas du tout l’intention de se laisser chasser de son perchoir . Elle était bien haut perchée , dommage , je n’avais pas mon réflex et son zoom ( je renâcle toujours à l’emmener vu son poids ) qui vous aurait permis de la distinguer plus facilement .
Après cet intermède animalier , nous continuâmes notre promenade le long de la rivière . Une douceur caractéristique d’un printemps précoce flottait dans l’air et nous ne fumes point étonnées de voir ce skif sur la Moselle nous doubler .