Irène
Pour les prénoms du mercredi à la cour de récré de Jill Bill un clic sur le logo.
Aujourd’hui nous accueillons Irène , je ne sais si la muse du peintre s’appelait ainsi mais en voyant ces deux tableaux de La Lyre , je n’ai su résister à ainsi la nommer .
I rène, des flots ne connait pas la haine
R êveuse, s’abandonnant à eux sans peine
E lle envie le sort des mythiques sirènes
N uages cotonneux parfois la retiennent
E n posant pour La Lyre toujours sereine.
Lalire Adolphe dit La Lyre est un peintre lorrain, dessinateur, professeur de dessin et critique d’art né à Rouvres (55) en 1848 et mort à Courbevoie en 1933 .Après avoir appris l’architecture à Verdun et obtenu un premier en 1866 à Nancy il partit avec sa famille à Paris où il devint dessinateur industriel . Parallèlement apres avoir fréquenté la petite école ( future école nationale des arts décoratifs) il fut admis en 1874 à l’école des beaux arts , fréquentant les ateliers de Jules Lefebvre , Jean Jacques Henner et Puvis de Chavannes. Devenu professeur de dessin en 1876 dans les écoles du 12 ème arrondissement de Paris il démissionna en 1888 pour se consacrer entièrement à la peinture .
De 1875 à 1929, LA LYRE participa régulièrement au Salon des Artistes français dont il devint sociétaire en 1901. Malgré de nombreuses railleries de la critique, il obtint une médaille de bronze aux Expositions universelles de 1889 et de 1900, une médaille de 2e classe au Salon de la même année ainsi que des récompenses aux expositions de Nice, de Versailles et de Rouen (1893). Il était représenté en 1885 à l’Exposition universelle d’Anvers et prit part à diverses manifestations artistiques dont celles d’Amiens (1890) et de Monte-Carlo (1907).
LA LYRE peignit quelques sujets historiques et des compositions religieuses dont certaines (La première relique du musée de Metz, notamment) sont visiblement influencées par les préraphaélites. Attiré un temps par le mysticisme – il participa à plusieurs reprises au Salon de la Rose + Croix, fondé en 1892 par le Sar PELADAN – il dut surtout sa renommée à la représentation de nus féminins travestis en naïades mythologiques qui lui valurent le surnom de « peintre de sirènes ». Il connut un tel succès que sa production dans ce genre est fort inégale. Selon Gérald SCHURR, ils se plaisait à « accumuler sur les rivages rocheux d’une Grèce antique revue par Offenbach des grappes sensuelles de beautés laiteuses et rousses, visiblement peintes avec une hâte et une fougue qui aboutissent parfois à des œuvres d’une haute qualité dans leur séduisante nervosité, d’autres fois à des lourdeurs esthétiques incontestables ». (1969).
Ce thème, qui fait de lui un des représentants de l’art « pompier », ne doit pas faire oublier ses portraits féminins dont le réalisme n’exclut pas l’élégance. Il peignit aussi, surtout à partir de 1900, des paysages de la côte normande qui se caractérisent par une touche plus libre.
Pour vous parler de cet artiste je me suis inspirée d’une fiche de 7 pages réalisée par ma moitié qui s’intéresse de très près à la peinture lorraine .
Irène
Pour les prénoms du mercredi à la cour de récré de Jill Bill un clic sur le logo , nous accueillons aujourd’hui Irène . Je vous propose de la retrouver dans différents tableaux inspirés du tableau de Georges De La Tour “Saint Sébastien soigné par Irène” .
Les deux tableaux ci – dessous sont des œuvres anonymes d’après Georges de la Tour
St Sebastien soigné par Irène musée de Bordeaux
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I l lui faut patience et délicatesse
R etorse est la flèche fichée dans la peau
E lle sait que pour Sébastien le temps presse
N e négligeant rien pour que cesse les maux
E lle opère sans peur avec adresse
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St Sebastien soigné par Irène(à la lanterne) Kimbell Art Museum Fort Worth
Cette toile de Georges de La Tour découverte en 1945 à Bois Anzeray et acquise par le Louvre fit polémique. Auparavant, on avait considéré comme original l’exemplaire conservé au musée de Berlin, puis, après de multiples examens et quelques querelles d’experts, on finit par penser que cette dernière devait n’être qu’une copie extrêmement fidèle. Ce phénomène n’a rien de nouveau. Bien des peintres recopièrent leurs œuvres, parfois pour contenter un commanditaire. Il faut aussi compter avec des copies excellentes d’artistes anonymes contemporains, voire d’élèves d’ateliers.