Le mot mystère
Pour le mot mystère chez Lilou un clic sur le logo .
le mot à trouver : battologie : répétition oiseuse voire fastidieuse des mêmes pensées avec les mêmes termes .
Quand Lottie découvrit le ciel de ce mercredi matin , un tantinet agité par quelques moutons roses , elle obéit à son premier instinct, chercher son appareil pour prendre en otage dans sa boite ces instants fugaces que son oeil gobait avec délice . Son gilet sur les épaules, elle ouvrit largement la fenêtre. Il ne gelait pas encore ce jour là mais elle était persuadée que la neige annoncée depuis quelque temps ne tarderait pas .
Blottie dans son abri du balcon, une mésange ôtait tranquillement l’enveloppe d’une graine de tournesol . Abolie la méfiance de l’humain , la faim était la plus forte . Lottie s’obligea à regret à ne pas prolonger son observation pour permettre à d’autres passereaux de venir .
L e lendemain matin la neige s’invitait de manière continue toute la journée, mais il fallut attendre la nuit pour que le blanc s’empare du paysage . Lottie n’eut de cesse d’aller fouler cette poudreuse , obole d’ un ciel hivernal . ( stop ! la battologie n’est pas loin ! ) . Elle sortit donc sans oublier de se protéger les oreilles , elle n’avait aucune envie qu’une otite et l’algie qui en découle la clouent au lit , pas question d’être à la botte d’un virus ou d’une bactérie qui traine .
Dès que le soleil commença à jouer sa partition ce fut magique , une vraie symphonie en blanc majeur où chaque mouvement s’imprégnait d’ombre et de lumière .
Elle ne tarda pas à appeler Elliot pour qu’il l’accompagne au bord du canal. Là ce fut vraiment l’émerveillement , un paysage féérique s’offrait à eux avec Phébus jouant les orfèvres ( stop ! battologie ) .
Ils finirent leur promenade toujours au bord de l’eau mais cette fois – ci en direction du port de Metz, non loin de la digue de Wadrineau , en regardant passer les péniches qui empruntent ce bras de Moselle .
Le mot mystère
Pour le mot mystère chez Lilou un clic sur le logo.
Le mot mystère à trouver : vilipender : traiter avec mépris, dénigrer quelqu’un ou quelque chose .
Les anagrammes sont soulignées dans le texte.
Wilfried , maire de Willerwald , quelque peu livide encore, son sweat détrempé aux allures de wassingue posé sur les épaules , fait son show dans la winstub. Sa voix couvre la chevauchée des Walkyries de Wagner, véhiculée pourtant par des hauts parleurs aux watts non négligeables. Son Walhalla, il a bien failli y entrer et ce bien avant l’heure.
Denver prend un malin plaisir à asticoter un peu l’édile :
« Mon ! t’aurais t’ y été coursé par un wapiti, avec ta *beuille sur le front, t’as une schniss de clown ! t’sais Wilfried la *rinçotte de whisky dans le kawa c’est un chouya, pas un bock » ironise Denver , webmaster d’un site cynégétique de Moselle Est.
«Bin non crés vingt bleu, j’ suis pas *schtrack , c’t un énorme *watz qui s’est raboulé sortant d’un épinier près du wagon quand je mangeais mon sandwich à la *wurst » explique Denver .
« Whaouh le délire ! Et Wolf, ton braque n’a rien deviné ? t’aurais du prendre un whippet pour *wequer c’est plus rapide ! T’avais pas ton browning pour ce *schteuck ?J’en connais qui vont twitter ce soir sur le web….
« Bein si , pas la peine de me vilipender , mais y a Irvin qui a bigophoné juste quand j’épaulais, après Wolf et moi on a couru plus vite qu’un lièvre et verni comme toujours, me suis beugné à une branche »
* traduction parceque vous avez certainement envie de comprendre certains mots .
schtrack = soul
beuille = bosse
schniss = tête
rinçotte = petite quantité d’eau de vie
watz =sanglier
wequer = se casser
Schteuck = quelque chose de gros .