Expressions du mois
Pour voir chez Clara un clic sur le logo . Les trois expressions à employer sont s’en tamponner le coquillard, ménager la chèvre et le chou , il y a anguille sous roche .
Quand je suis arrivée sur le terrain des lapinous ce mercredi après – midi , j’ai toute suite remarqué que la renouée du Japon s’en tamponnait le coquillard de la sècheresse, et pourtant normalement elle affectionne les bords de rivières avec humidité maxima .
Là sur le terrain d’en face on ne peut pas dire que le sol soit particulièrement propice à son développement mais visiblement elle n’en a cure et grimpe allègrement de 1 à 8 cm par jour .
Même si cette plante est décorative et mellifère , elle est devenue un véritable danger pour la biodiversité. Là à cet endroit du terrain , ( voir photo ) , je crains fort que l’églantier sous lequel se trouvent les deux lapinous soit rapidement envahi . Il faut savoir que la renouée ne ménage pas la chèvre et le chou elle envahit le terrain où elle se trouve, ne connaissant pas de compétiteurs, elle élimine ses concurrents potentiels sans vergogne en secrétant une substance au niveau de ses rhizomes qui fait mourir les racines avoisinantes . De plus, la densité de ses feuilles est telle qu’elle prive de lumière les autres plantes .
Il est très difficile de s’en débarrasser en raison de l’importance de ses rhizomes , de sa capacité à réparer les tissus endommagés , de son double mode de reproduction sexué et végétatif par ses racines, même si elle connait quelques prédateurs comme le moineau domestique qui mange ses akènes et les fourmis qui attaquent la base de ses feuilles .
Mais au moins en l’apercevant on peut se dire qu’il y a anguille sous roche car c’est un bioindicateur d’une pollution en cours ou passée, en effet elle s’installe sur des sols pollués en métaux lourds ce qui devrait faire réfléchir les responsables lors de la réalisation de travaux routiers et autres aménagements des berges des cours d’eau .