Tango est la voix …..
Pour les croqueurs de mots Luciole 83 à la barre, un clic sur le logo . Elle nous propose pour ce lundi :
“Le tango est une pensée triste qui se danse” Enrique Santos Dicepolo
Image empruntée ici
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Les notes s’égrenaient lancinantes , absorbées par la moindre particule de l’air ambiant, s’approchant des danseurs, Nicolas le professeur se pencha alors vers un couple et leur murmura à l’oreille :
Tango est la voix qui en toi chemine
Mélancolie du temps couleur de pluie
Qui coule dans tes veines argentines
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Tango la plainte de ton âme en peine
Criant l’abandon dans l’aube d’opaline
De tes espoirs déçus d’être sa reine .
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Tango la pensée vagabonde qui glisse
Ses larmes au creux de tes mains
Suspendues au vide du lendemain.
*
Tango l’absence et cet amour perdu
Qui soudain s’égare dans le marécage
De tes illusions comme un malentendu .
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“Voilà ce que je voudrais que vous compreniez Elio , tendez vers l’essentiel la fusion avec votre partenaire . La tristesse laissez la couler en vous ,qu’elle s’infiltre dans vos veines goutte à goutte, qu’elle prenne possession de tout votre être , vous serez à elle et elle sera vous . “ Le tango est une pensée triste qui se danse “ a dit Enrique Santos Dicepolo ” à vous de le démontrer .
Et vous Marlène , ne soyez pas à des milliards d’années lumière de votre partenaire, lui et vous ne faites qu’un , vivez la cette danse comme si c’était la dernière . »
Petit à petit la crispation fit place à la souplesse, à l’osmose , pas mécontent de voir ses conseils aboutir Nicolas oublia ses 70 printemps en invitant une élève , en retrouvant ses jambes d’antan au son du bandonéon , il en médusa plus d’un par sa parfaite prestation .
Richelaine
Pour les prénoms du mercredi à la cour de récré de Jill Bill et pour imagecitation 36 un clic sur le logo correspondant .
Richelaine ,je l’ai rencontrée au salon Créativa c’est une création de Jean – Marie Jénot tout comme Pablo présenté la semaine dernière .
R iche soleil floral d’un printemps si proche
I nvite au fil du temps sans anicroche
C haque pensée avant qu’elle ne s’effiloche.
H ors des sentiers doucement elle flânoche,
E n suivant les méandres d’un vent fantoche
L ibre comme l’air, jamais elle ne s’accroche
A ux lianes de raison qui souvent s’approchent
I nsensible aux voix qui le lui reprochent
N égligeant ces appels, la fière caboche
E pouse le souffle de l’esprit bamboche .