Le petit jeu de lettres
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Le mot à trouver : isicathamiya = style de chant a cappela provenant des zoulous d’Afrique du Sud popularisé par Solomon Linda avec sa chanson Mbube .
Les anagrammes sont soulignées dans le texte .
Il ne s’appelait ni Mathias , ni Mathis ni Isaac mais Solomon Linda celui qui écrivit la célèbre chanson Mmube , faisant connaitre par là même le style isacathamiya a cappela . Non il n’imita pas le gospel mais le mélange harmonieux des voix était lui bien présent.
Mais non vous n’ignorez pas la chanson , rappelez vous “The Lion sleeps tonight “ un succès outre atlantique des Tokens en 1961
comme en Europe avec un certain Henri Salvador en 1962 .
On peut se demander pourquoi ce génial auteur compositeur qui aimait tant créer cette harmonie des voix dans ses œuvres, n’a jamais touché les droits qui lui revenaient lors de la sortie de son disque dans les années 40. Il ne reçut en effet que 10 shillings l’équivalent de 2 dollars. Les producteurs devaient souffrir d’une agénésie du chiasma optique pour ne pas voir par la suite les royalties qu’ils devaient verser à Linda pour toutes les adaptations de sa chanson en Europe et aux Etats Unis ou alors ils étaient particulièrement mauvais en maths .
Il tomba malade quand le succès en Afrique du sud s’estompa et mourut en 1962 sans argent pour l’achat d’une sépulture . Grace à Rian Malan, journaliste d’Afrique du Sud qui tacha de mettre à jour toutes les failles de cet incroyable revers, les héritiers purent poursuivre Disney qui avec “le roi lion” avait utilisé sa chanson sans se préoccuper des droits d’auteur . Il faudra attendre 2006 pour qu’un jugement accorde enfin aux filles de Solomon leurs droits .
Je ne résiste pas à vous proposer une autre version d’isicathamiya cette fois – ci avec Ladysmith Black Mamboza et Paul Simon
atelier Ghislaine 86
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Les mots à insérer : Ambre, chant, flambée, fébrile, merle, affiché, affoles, brailler, ou un texte de votre choix sur le thème ""Humour".
Dans la grande salle des fêtes de la commune il y avait foule aujourd’hui . Fébrile , Edgar Spatz , l’organisateur, regardait si tout avait été correctement affiché pour le concours de chant du jour , vérifiant scrupuleusement la fermeture de toutes les fenêtres afin qu’aucun filet d’air froid ne vienne perturber les prestations . Affolé à l’idée qu’un incident puisse ternir la réputation de cette manifestation , Edgar ne ménageait pas sa peine, n’hésitant pas à brailler des ordres quand tout n’était pas au top.
Pour qu’on ne puisse pas accuser le jury de favoritisme envers un candidat , il avait exigé qu’il officie à l’aveugle , un grand rideau avait donc été installé entre eux . Seule la qualité du chant devait être prise en compte. Tous les participants, bien sur, étaient au courant de cette exigence et s’y soumettaient volontiers .
La compétition battait son plein entre les différents interprètes depuis plus de deux heures déjà quand arriva le dernier candidat. Les juges médusés par cette flambée de trilles accordèrent sans avoir besoin de se concerter , la note maxima à ce ….canari vraiment exceptionnel. De l’avis de tous c’était bien la première fois que l’ interprétation atteignait cette perfection . Quelle ne fut pas leur surprise quand ils découvrirent derrière le rideau les deux yeux soulignés d’ambre du merle apprivoisé de Romain qui les fixaient. Ce dernier leur expliqua que l’oiseau venait chaque jour se percher sur la volière des canaris et avait pris l’habitude de se lancer avec eux dans des joutes vocales sans fin. Il s’en était fait un ami qui le suivait partout sans problème . Aussi avait – il eu l’idée de le présenter à ce concours à la place d’un de ses canaris . Bien lui en avait pris puisqu’il lui donnait l’occasion de monter pour la première fois sur la plus haute marche du podium .
le bon coté des choses 