Centre international d’art verrier de Meisenthal
Je sens que comme Marc vous êtes impatients d’assister à la visite guidée . Alors je ne vais pas trop discuter et vous laisser avec ce monsieur qui nous explique d’abord la recette du verre , quels sont les ingrédients facilitant une meilleure fusion et comment le territoire de Meisenthal se révéla être particulièrement bien choisi pour implanter une verrerie puisque possédant bois , fougères, eau ( les cendres de fougères fournissant la potasse ) le sable provenant lui du grès.
Je ne rentrerai pas dans tous les détails de cette présentation il faut vraiment aller sur place pour l’écouter
mais je peux vous dire que la verrerie est fondée en 1704 sur les traces d’une ancienne verrerie itinérante , que le type de verre produit à Meisenthal à la fin du 19 ème siècle était le verre de table ,
qu’Emile Gallé est venu collaborer avec les verriers de 1867 à 1894 mais qu’en aucun cas il n’ a réalisé des pièces en pâte de verre, celle ci étant obtenue par un procédé bien différent .
Présentation de verre bullé
Vous voyez ici les différentes cannes utilisées par les verriers en fonction de l’importance de la pièce à exécuter
La gravure du verre a aussi son outillage bien particulier , meules, roues, acide
Maintenant je vous propose de voir les verriers en plein travail , ici un petit sapin de Noël . Vous pouvez compléter la visite en allant chez Mireille, Eva , Annie, Brigitte, Bruno, Marc, Jean – Louis , Bernard, Michel, Sylvie sur facebook .
Allez hop
Un petit rayon de soleil ce vendredi matin et c’est parti pour une remise en forme , la pause vélo a assez duré .
Oh surprise, la température s’est nettement améliorée mais le ciel n’est pas franchement au top, peu importe , les articulations ont une envie furieuse de se dérouiller . J’avoue que cette année je n’ai pas bravé le froid avec mon destrier et la reprise risque d’être un peu délicate .
Mais non, il n’y a pas eu de givre cette nuit, il s’agit juste de l’endroit où tous les cormorans viennent tranquillement se percher et ce que vous voyez comme blanc ne résulte que de leurs déjections, impressionnant non ?
Un peu plus loin sur la piste cyclable des dizaines de corneilles investissent les lieux , je n’en ai jamais vu autant à cet endroit , intriguée je m’arrête . Le chemin est constellé de marques blanches et de bris de coquilles. Les corneilles se sont tout simplement données rendez vous pour tester la moule d’eau douce , j’en ai dénombré des centaines . Visiblement elle les lâche assez haut sur le macadam pour qu’elles éclatent et une fois ouvertes elles n’ont plus qu’à déguster .
Un cri strident dans le ciel me fait lever la tête, une corneille isolée n’hésite pas à s’attaquer à deux buses qui tournoient , incroyable l’oiseau descend en piqué régulièrement sur l’une ou l’autre . Imperturbables les rapaces continuent leur ballet dans les nues .
Je franchis la nouvelle passerelle dont je vous ai déjà parlé en octobre dernier , bien contente d’éviter tous les camions qui transitent près du port de Metz . Les containers n’ayant rien de photogéniques je préfère vous montrer les silos et les péniches , un peu plus de luminosité n’aurait pas été superflu mais ne nous plaignons pas il ne pleut pas .
Je m’aventure un peu plus loin mais pas trop, car les croquettes ( pour chat, je vous rassure, j’aurais été bien incapable de transporter celles pour chien conditionnées en sac de 12 kilos ) ramenées du magasin vert offre une sérieuse résistance au vent .
La nature est encore bien endormie pas la moindre fleur à vous montrer sur tout le parcours . .
Un petit bateau blanc sur la Moselle attend tranquillement que le printemps lui fasse signe
Le chemin du retour , comme je l’ai deviné, s’annonce beaucoup plus difficile qu’à l’aller, Eole s’amuse avec ses rafales à ralentir considérablement ma progression, je suis sur le point de penser que vraiment je suis ultra rouillée quand je remarque un jeune cycliste qui rencontre les mêmes difficultés . Ouf ! Je suis rassurée .
Je repasse près du building Ste Barbe , les nuages se sont espacés, le bleu s’offre majestueusement en toile de fond pour les arabesques des arbres .
C’est décidé, dès que le moindre rayon de soleil revient nous serons prêts, mon destrier et moi pour une nouvelle promenade , mais sans rien à ramener cette fois ci .
Bon week end à toutes et tous
Bisous
le bon coté des choses 