Le tableau du samedi
Fardoise et Lilou poursuivant le défi initié par Lady nous invitent au tableau du samedi .
Nous continuons à prendre le rail pour ce samedi sous les conseils de Lilou .
Je vous propose un rendez – vous sur les quais de la gare avec Solitude ( 1955 ) de Paul Delvaux .
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J’aime cette atmosphère nocturne lumineuse avec cette pleine lune inondant le quai . Le jeu des lignes et la perspective qui incitent à l’évasion . La jeune femme semble happée dans sa contemplation du train , est – ce son imaginaire qui est ainsi représenté, son besoin d’évasion ou est – elle réellement sur ce quai, on peut se le demander tant l’onirisme envahit les œuvres de Paul Delvaux.
Paul Delvaux est né le 23 septembre 1897 à Antheit en Belgique et mort le 20 juillet 1994 à Furnes .
Il est élevé dans la crainte du monde féminin par une mère autoritaire et possessive . Il poursuit ses études à l’Académie royale des Beaux arts de Bruxelles réalisant d’abord des tableaux post impressionnistes puis expressionnistes puis a la révélation du surréalisme grâce à Chirico . On le classe plutôt dans le réalisme magique proche des univers de Baltus et Willink .
Parmi les obsessions du peintre figurent des squelettes pleins de vie et des gares désertées avec leurs trains, symboles d’évasion.
À 88 ans, il a vu se réaliser un rêve d’enfance en obtenant le titre de chef de gare honoraire à Louvain-la-Neuve avec remise de l’authentique képi de la fonction, noir et rouge avec liseré doré .
Un clic ici et vous plongerez dans cette atmosphère dédiée au monde ferroviaire, une exposition à “train world “Bruxelles qui devait être passionnante .
La gare forestière 1960