Le jeu des acrostiches
Pour le jeu des acrostiches chez Lenaïg en attendant Jill, un clic sur le logo .
Promenade au parc pour ce mercredi 8 juillet .
P ermission nous est accordée depuis un mois
R etrouver dans le parc la faune et la flore
O ffrant à nos regards les mêmes sources de joie
M alicieuses oies sur les pontons se dorent
E tonnées de revoir les bipèdes ma foi
N aturellement, personne ne les ignorent
A vec leurs cris stridents, elles font valoir leurs droits
D ésirant occuper l’espace longtemps encore
E lles nous préviennent en donnant de la voix.
A rpentons les chemins , redécouvrons les lieux
U ne pause de temps à autre, c’est bien mieux
P renons le temps d’observer cette nature
A pprenons à connaitre sa diversité
R ichesse infinie de chaque texture
C hatoyantes couleurs aux abords de l’été
Le petit jeu de lettres
Pour le petit jeu de lettres de Lady Marianne un clic sur le tableau
Le mot à trouver : caravansérails
Les anagrammes sont soulignées dans le texte .
Si je prends le clavier aujourd’hui ce n’est pas pour vous parler de caravanserails, le mot à trouver du petit jeu de lettres . Non, pas de caravaniers attendus dans cet édifice, ni de cavaliers du désert, c’est un autre château classé aux monuments historiques depuis octobre 1985 , celui de la ville d’Eu que je vais vous montrer.
Navrés de ne pouvoir visiter l’intérieur, abritant le musée Louis - Philippe donc fermé le mardi, nous nous contenterons d’arpenter le magnifique parc à la française qui le jouxte. Je ne m’aviserai pas non plus de vous retracer toute son histoire dans le détail mais je préciserai qu’en 1475 le comte d’Eu avait promis de livrer son château à Edouard IV roi d’Angleterre, Louis XI l’ayant appris rasera l’ensemble et ce n’est qu’en 1581 que le bâtiment actuel verra le jour après le mariage du duc de Guise avec Catherine de Clèves comtesse d’Eu pour arriver au terme de sa construction en 1665, après que la Grande Mademoiselle , cousine de Louis XIV en eut pris possession.
Confisqué en 1797 , le domaine est restitué à la duchesse d’Orléans à la première restauration en 1814. Son fils Louis – Philippe d’Orléans s’intéresse au château qui deviendra sa résidence d’été après avoir été restauré par l’architecte Pierre Fontaine . Louis Philippe fera avancer l’Entente Cordiale avec le Royaume – Uni en y invitant par deux fois la reine Victoria. Demeure de la famille d’Orléans jusqu’au début du XX ème siècle , l’édifice connut de grands travaux sous la direction de Violet le Duc entre 1872 et 1886 . La municipalité d’Eu s’en portera acquéreur en 1964.
Le château se compose d’un corps de logis prolongé à chacune de ses extrémités, par deux pavillons. La partie centrale est presque rectiligne, les pavillons des extrémités étant en retrait côté cour et en saillie côté parc. L’ensemble est édifié en brique et pierre et couvert de combles en ardoise.
Côté sud érigé devant la grille de la cour se trouve la statue équestre de Ferdinand Philippe, fils ainé du roi Philippe réalisé par Carlo Marochetti . Le monument possède deux bas reliefs, vrais témoignages historiques , retraçant la prise de la citadelle d’Anvers et le passage du col de l Mouzaia lors de son séjour en Algérie .
En vous promenant dans le parc vous remarquerez, veillant sur la roseraie, Diane et Apollon.