Atelier 144 Ghislaine
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Gel, glace, froid, neige, montagne, lac, manteau, craquer ou un texte avec le thème Hiver.
Nous n’eûmes pas à déplacer des montagnes pour nous retrouver en ce mois de février, même si les nouvelles de la progression des variants du virus n’étaient pas franchement encourageantes. Mais heureusement le confinement ne fut pas au rendez – vous. La météo s’était mise au diapason de la sortie en oubliant d’inviter le froid de l’hiver. Le gel si mordant du vendredi précédent et le manteau de neige recouvrant la terre n’étaient plus qu’un lointain souvenir.
Pas de lac sur le parcours mais de nombreux étangs où , ça et là, subsistaient encore quelques vestiges de glace , comme au bas d’un ponton de pêche où deux chiens nous saluèrent tout contents de voir de l’animation . Rassurez – vous aucun n’eut l’idée de nous rejoindre
Un peu plus loin sur le chemin , de drôles de cris dans les arbres nous firent lever la tête. Au début nous n’arrivions pas à apercevoir l’animal qui vitupérait ainsi .
Puis l’oiseau qui craquait à la vue de la corneille sur une branche se mit à voler presqu’en stationnaire sans cesser de l’insulter; une perruche verte qui visiblement n’avait pas du tout l’intention de se laisser chasser de son perchoir . Elle était bien haut perchée , dommage , je n’avais pas mon réflex et son zoom ( je renâcle toujours à l’emmener vu son poids ) qui vous aurait permis de la distinguer plus facilement .
Après cet intermède animalier , nous continuâmes notre promenade le long de la rivière . Une douceur caractéristique d’un printemps précoce flottait dans l’air et nous ne fumes point étonnées de voir ce skif sur la Moselle nous doubler .
atelier Ghislaine 114
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Les mots : Résurrection, tendresse, ascension, mars, question, ressac, brûlant, parfait
ou thème avenir .
L’ascension du mercure nous plongeait déjà dans les parfaits prémisses du printemps à l’aube du mois de mars . Mais aujourd’hui elle est bien balayée la tendresse des mots doux susurrés par février à nos oreilles . Brûlant d’en finir avec les mauvaise langues qui le disaient fini , devant le ressac de ses vagues de flocons blancs, la question ne se pose plus, il faut encore compter avec sa majesté hiver. L’avenir nous dira si nous assistons bien à sa résurrection ou si ce n’est qu’un simple sursaut d’orgueil .