à la rencontre du patrimoine

Pour le petit jeu de lettres de lady Marianne un clic sur le tableau .

Le mot à trouver est boustrophédon : écriture dont le sens de lecture change d’une ligne sur l’autre à la manière du bœuf marquant les sillons dans un champ allant de droite à gauche puis de gauche à droite .

 

Phoebus est bien au rendez – vous de cette première journée du patrimoine , nous ne bouderons pas sa présence, nous prévoyons en effet de privilégier la marche à pied dans nos déplacements entre les différents sites à visiter. Cette année plusieurs nouveautés dans la liste des participants à ce week –end . C’est donc tout naturellement que nous débutons Mireille du Sablon et moi, par l’un d’entre eux, le Royal cet ancien hôtel des arts et métiers . Mais ne remarquant aucune affluence en nous approchant des lieux , nous nous doutons  d’un problème . En effet  sur place , nous nous heurtons à une porte close, une   feuille  affichée sur celle – ci nous  renseigne immédiatement. L’écrit  a beau ne pas être en boustrophédon , elle nous donne quand même un léger bourdon puisque les visites n’auront lieu que le dimanche après – midi , contrairement à ce qui avait été annoncé dans la presse.  Qu’à cela ne tienne , nous continuons notre chemin pour tenter notre chance plus loin. Il est déjà à noter  une longue file d’attente de visiteurs  debout devant le palais du gouverneur. L’ayant visité  déjà plusieurs fois nous décidons de gagner les hauts de Ste Croix où se trouve le conservatoire Gabriel Pierné.

Sur la route nous profitons de l’ouverture de l’association carrefour pour voir les vestiges gallo romains faisant partie du complexe hydrothermal situé sous le musée de la cour d’or.

Sans détour de l’autre côté de la rue des Trinitaires,  nous découvrons aussi  la maison natale de Gabriel Pierné,  avec son escalier extérieur en bois et sa gouttière en pierre de Jaumont.

Arrivées au conservatoire ,  nous réussissons par bonheur à nous inscrire pour une visite en début d’après – midi.  Un vrai régal cette découverte des lieux , une présentation historique de qualité, ponctuée d’excellentes prestations musicales .

Le bâtiment de 7500 mètres carrés abritait autrefois le couvent du Bon Pasteur que la ville racheta en 1969. En 1835 les sœurs du Bon Pasteur avaient remplacé les Clarisses en s’installant dans le couvent Ste Claire . Elles y recevaient des jeunes filles abandonnées ou d’autres ayant besoin d’une surveillance .

Les vitraux que vous apercevez sur les photos faisaient partie de la chapelle des enfants , ils se trouvent aujourd’hui dans la pièce réservée au  directeur.

Au début de notre visite nous avons l’occasion d’apercevoir le cloitre où nous pourrons nous rendre par la suite.

Heureusement nous parcourons ce bâtiment avec notre guide, car  le nombre de salles est impressionnant,

Nous passons même  par les caves  de l’ancien couvent

Chemin faisant les escaliers nous incitent à prendre conscience de la hauteur de l’ensemble

Nous sommes sorties vraiment enchantées de la visite et vous la recommandons .

Bon dimanche à toutes et tous